Influenza aviaire

Le niveau de risque influenza aviaire hautement pathogène est passé de modéré à négligeable depuis le 6 mai dernier (AM du 30/04/2025 en pièce jointe), en raison d’une amélioration de la situation épidémiologique en élevage et chez la faune sauvage migratrice. Il reste malgré tout des cas au sein de populations d’oiseaux sauvages sédentaires, principalement chez des laridés.

En résumé, en France durant la saison qui vient de s’écouler, 15 foyers de volailles, 4 foyers d’oiseaux captifs, et 36 cas sauvages ont été déclarés. En Europe, la dynamique d’infection des oiseaux sauvages a fortement augmenté à partir de fin septembre, elle a ralenti ces dernières semaines, bien que le nombre de cas détecté chez des oiseaux sauvages dans les pays limitrophes de la France, reste assez élevé. Ces cas sauvages concernent principalement des anatidés. D’autre part, certains des virus isolés en France étaient des nouvelles souches, ce qui semble confirmer une arrivée par les oiseaux sauvages lors des migrations de la saison dernière. La surveillance et le signalement de la mortalité d’oiseaux, ainsi que l’application des règles de biosécurité et de séparation stricte entre les activités de chasse et d’élevage de volailles, restent très importantes pour éviter au mieux possible l’arrivée de ces virus en élevage. Pour rappel, comme cela a été rappelé aux ITD du réseau Sagir, la surveillance en niveau de risque négligeable doit entraîner la collecte et l’analyse de tous les cygnes morts sur tout le territoire, ainsi que les mortalités groupée (3 cadavres ou plus) pour les espèces des familles à risque (anatidés, laridés, rallidés, Ardéidés, ciconiidés, gruidés, corvidés, limicoles, rapaces).

Arrêté du 30 avril 2025 qualifiant le niveau de risque iahp negligeable